Two-Ducks-In-Montreal

Récit de voyage d'Antoine et Simon

Vendredi 23 décembre 2011 à 18:29

 
Français, françaises,
Canards, cannes,
Cannetons, Cannetonnes, et ron et ron petit patapon
Anatidés, Anatidées,

Anatidaephobes, Anatidaephobes,
Monsieur le Cygne le plus bas du Web,
Public chéri, mon amour.


Que l’on me dise si j’ai tort! Je viens non seulement de plagier honteusement un non-anatidé célèbre, mais en plus, je l’ai piteusement fait, enchaînant répétitions sur répétitions et antinomies primaires. Mais je fais fi des cinq personnes qui ont courageusement bridé l’autorité suprême, c’est à dire le roi, c’est à dire Hector, et qui se sont empressés, tout membre de l’immonde populasse qu’ils sont, de me dire que j’avais tort sous le simple prétexte que j’en aurai formulé l’injonction, et je continue sur ma lancée que je considère à titre strictement personnel d’une rare pertinence quant à l’actualité récente qu’il m’est donné de compter.


Parlons-en de répétitions! Car les quelques lecteurs avertis qui nous écoutent tous les jours auront noté l’extrême subtilité de l’usage de ce mot à double sens. “Répétitions, certes, mais aussi répétitions”, comme le dirait sûrement Fucius, s’il oublie d’être con, encore une fois. Nombre d’amis Québécois ont entendu de la part des anatidés que nous sommes, à la question “on se voit ce week end?”, la réponse que Panique à Bord a généralisé, l’éternel et unique, prononcé avec la nonchalence d’une habitude désormais installée, “je peux pas, j’ai répète”. Quid? Quo? Mais oui! Je le redit pour les nombreux pigeons qui nous écoutent d’un mégot de cigarette parisienne distrait, au travers du stage que je suis, l’occasion m’a été donnée d’être recruté Directeur Musical d’une comédie musicale, et d’y embarquer l’ami qui me sert de coloc, pour ainsi exercer nos gammes au service de la pièce, la clownerie mélodique, j’ai nommé TOUT LE CHATEAU S’ÉCLATE!


À l’heure qui est notre, et qui n’est ni avant ni après l’heure qu’il est (soit 15h50 au méridien montréalais), nous pouvons le dire : “On l’a fait!”. Au sortir de répétitions de plus en plus nombreuses et d’un travail important, nous avons eu le privilège de jouer 4 jours de suite, comme Aragon de se faire quatre jours de suite la princesse des Flandres, sur la scène du Centre Calixa Lavallée, tandis qu’Aragon était sûrement dans son lit, ou celui de quelqu’un d’autre mais cela ne nous regarde pas!


L’expérience est importante pour nous deux. Nous sommes partis de trois fois rien, c’est à dire de fichiers MIDI, sans partition, sans arrangements (uniquement pour piano) ou avec trop d’arrangements (à la limite de l’orchestre symphonique!), de styles très différents et surtout sans unité musicale, c’est à dire aucune intro, underscores, outro, laisons entre scènes etc. Le défi nous a été lancé de remédier à tout ça, avec deux musiciens seulement, c’est à dire nous. Défi relevé, nous nous sommes appuyés sur notre capacité de multi-instrumentistes pour pouvoir s’adapter aux besoins des chansons. Au final, j’ai pu jouer mesdames et messieurs les jurés, du piano avec deux claviers, du mélodica et de la batterie, parfois en même temps, tandis qu’Antoine a joué successivement du violon, de la guitare, du piano et de la batterie. Alors je vous entend, rugir dans nos campagnes mauriciennes! Je vous vois, fils de dissidents indépendantistes séparatistes! Vous ne me croyez pas. Mais est-ce de ma faute à moi si le tort tue? Je vous le demande! Alors priez pour vos âmes, voici des preuves !


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Oui, oui, oui. Je sais. Je vous ai compris. Bien que cette citation d’un autre non-anatidé célèbre pour sa trique inépuisable soit tout à fait hors propos, je continue mon discours. Nous voila donc, avec les preuves indiscutables qui vous montrent encore une fois qu’en dessous du plumage austère du canavocat se trouve je ne préfère pas savoir !


Mais je ne peux finir ce plaidoyer qui, vous l’aurez remarqué, n’a pas de bon sens tant l’asbence cruelle d’accusé se fait sentir, je ne peux pas finir, donc, sans vous parler de l’aspect portant à sourire, rire ou même chez les plus démunis d’entre vous, à carrément se fendre la poire. J’ai parlé... du maquillage d’Antoine, lui, qui est venu par millier dans un charter philippin pour voler le pain de nos femmes, de nos amis, et de nos lapins, lui, légèrement teinté des îles, qui a testé, le soir de la première, un fond de teint... plutôt blanchâtre! Je vous laisse découvrir le résultat.


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Oui, oui, oui. Je vous ai compris. Et je sais, je vous entend dire, rire, balancer des quolibets quand à l’usage encore désuet et hors proposde la personnalité de ce général qui de toute évidence doit être l’inventeur du viagra. Mais que voulez vous. La poule traverse la route pour aller de l’autre côté!


Tout ce projet aura mené à une reconversion des deux anatidés que vous aimez par dessus tout, surtout par dessus eux : chanteur de métal.

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Donc mon client est coupable, mais son avocat vous en convaincra sûrement mieux que moi.



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Vendredi 9 décembre 2011 à 6:19

 Amis du soir, bonsoir, amis du jour bonjour, amis du midi bon appétit!


Aujourd’hui nous vous invitons à la découverte DU coin à connaître dans Montréal si vous voulez passer une excellente soirée en compagnie de vos amis, collègues, conquête, conquêtes, et j’en passe...
Pour vous mettre la puce à l’oreille, on va se la jouer charade!
Mon 1er est le diminutif sympathique utilisé pour désigner un lieu de sciences appliquées, où les expériences chimico-physiques ont lieu et où les blouses blanches cachent en dessous de leur fine fibre textile les mets gourmands les plus raffinés, sensuels, appétissants...... pardon...
Mon tout est un bar, que dis-je un bar, un comptoir à cocktails situé au 1351 rue Rachel Est au croisement Rachel Calixa-Lavallée, juste en face du Parc Lafontaine.
Vous avez trouvé?

Non... mais presque... enlevez juste la dernière lettre...

Oui voila c’est ça!
 


 

Bienvenue au LAB!


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Le LAB, endroit au mille délices et à la carte de cocktails majestueuse, endroit cosi, dans lequel cohabitent Jango Reihnart, Plastic Bertrand et du métal symphonique, au personnel charmant quoi que débordé, et très doués de leurs mains... L’occasion de découvrire le “Aime moi”, subtil mélange de purée de fraises, jus de lime et vodka Russian Standard, ou encore La P’tite Laine, union sacrée entre du wiskey Sortilège au sirop d’érable, du sirop d’érable infusé à la cardamone, et une brunoise de pomme...

Et le tout, avec une ambiance... de feu!



Attention toutefois, si vous désirez y allez tôt afin de profiter de la soirée, réservez votre table à l’avance, il est vrai que pour un bar c’est assez inhabituel, mais croyez-nous, si vous ne voulez pas attendre debout pendant une heure qu’une table se libère, faites la réservation!

Dimanche 20 novembre 2011 à 17:12

 Il est pour moi difficile de vous annoncer en ces moments de tristesse et de peine une nouvelle bien triste et bien pénible. Fauchés dans leur pleine jeunesse, rien ne leur fut épargné. L'outrance du propos me révolte encore à sa simple pensée et les mots, comme vous ne pouvez pas le voir, on grand peine à venir se poser sur la toile. La nouvelle tragique qu'il m'a été incombé d'annoncer à vous, multitude d'êtres fans et aimants, cette nouvelle dramatique, ironiquement digne d'eux car telle une oeuvre de Corneille, cette nouvelle, mon coeur se fend, perlent alors de larmes d'or et de myrrhe pour nos chers amis anatidés, cette nouvelle..... je ne puis la divulguer. 

Mais non, que diable, du courage! Sachons faire preuve de bravitude dans ces noirs instants!

Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, il y a de cela un mois, nos chers compatriotes Simon et Antoine ont succombé à...

LA ROUTINE

Eh oui! Mes bons amis, Un bon long mois sans article. On pourrait alors accuser bien des choses, leur culpabilité n'en serait jamais réellement prouvé. Il n'y a bien qu'un seul accusé qui ne niera pas les fait et c'est la routine. La routine peut se définir selon plusieurs axes, 4 pour être précis:

L'axe Larousse : Ensemble bien établi d'habitudes qui crée un état d'apathie, une absence d'innovation;

L'axe médical : maladie opportuniste (symptômes) dépression, laisser-aller, perte d'intérêt et de motivation, diminution du tonus musculaire, diminution de l'activité motrice et mentale, affaiblissement des systèmes lymbiques, nerveux et corticales, apragmatisme (comorbidité) flemmardite aigüe, poil dans la main (diagnostic différentiel) Syndrôme de Beauf <-- maladie (con)génitale qui s'attrape par le conjoint ou par la soeur;

L'axe ingénierie : ensemble de structures émanant de diverses sources non localisées dans l'espace et le temps, elles peuvent être néanmoins traduites selon une courbe dans un espace vectoriel euclidien à n dimensions. Fait surprenant, la dérivée seconde de la fonction f(x)=r
Τiπe est toujours négative. Réciproque à démontrer;

L'axe RPG : condition inhérente à la surexposition à un même environnement : Malus de -25 en charisme, -25 en force, -25 en adresse, -25 en endurance, -25 en vitalité, -25 en ...............

Bref, un mois jour pour jour, où nous vous avons tenu dans l'ignorance la plus complète, pour certains cette situation était insoutenable, une véritable détresse (WAIIIIII!!!) merci tout seul, et pour d'autres ça ne les a pas empêchés de manger leur pâtes au beurre, mais la bande de joyeux drilles que nous sommes va vite reprendre les choses en main et nous vous promettons de nouveaux articles très rapidement! 

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En vous remerciant de votre fidélité!
Gros becks de la part des anatidés!
 
 
 
 

Vendredi 21 octobre 2011 à 1:02

http://two-ducks-in-montreal.cowblog.fr/images/DSCN1542.jpgHi everyone!http://two-ducks-in-montreal.cowblog.fr/images/DSCN1600.jpg

Il y a maintenant 7 jours, l'un des deux compères était à New York, pour répendre la bonne parole anatidée à Broadway. Voici un petit résumé de ces 5 jours (du 6 octobre au 10 octobre) de rêve!

En effet, je (Simon) vous en avait déjà parlé, je devais partir en voyage "d'affaire" avec mon boulot pour aller représenter le CETM lors d'un festival, le NYMF, New York Musical theatre Festival. Je vous ai fait chaque soir un petit résumé, et voici le résulat!

D'abord, petite remise en contexte : nous avons donc présenté, lors du NYMF, qui est autre que le plus grand festival de comédie musicale du monde (bizarrement, ça se passe à Broadway^^), en événement spécial, une version française du Great American Trailer Park Musical, intitulée Ma Femme Ma Blonde et Ma Roulotte. En gros, j'ai été régisseur général d'un show qui se monte Off-Broadway. Si on m'avait prédit ça en arrivant sur ce stage... ;)


Jour UN: Jeudi 6 octobre

Départ 6 a.m., dans deux vans de 7 places. Première difficultée : la douane. Evidemment, MON van s'est fait arrêter à cause... de moi, pardis, dont le passeport français à fait gentillement tiqué les autorités, au final je n'avais qu'un formulaire à remplir et 6 $ à payer. Après ça, LET'S GO TO NYC! Arrivés à 2 P.m., on investi l'hôtel, rustique mais tout à fait sympatique, et on a rendez vous à 4 P.m pour une conférence à laquelle mon boss participait.  Mais, mais, mais, avant, j'avais planifié autre chose... faire un détour par le Théâtre Marquis, sur Broadway, pour tenter d'acheter une place pour "Follies", un show Broadway, à 50% pour le soir même. Ma tête d'étudiant (et ma carte ISIC) ont eu raison de tout cela, j'ai dégotté une place, certes arrière de mezzanine, à 37$. QUand on sait que plein tarif ça ne commence que rarement au dessous de 90$, on dira que c'est une bonne affaire XD. Bref, on va à la conférence, on sort, on se balade quelques peu sur Time Square et dans son immence M&M's store (lieu où la décadence humaine, que l'on pouvait penser atteinte dans un Mac Do ou assimilé, resplendi de toutes sortes, car oui, médamezéméssieur, sur deux étages de 200m² vous ne trouvez QUE des produits de la franchise M&M's), on va manger chez Kash Kaval (restaurant de fromage) et à 7:30 p.m., un individu, en l'occurence moi, quitte la table en disant, d'un air négligé, "désolé, j'ai rendez vous avec Bernadette Petter, Jan Maxwell et Elaine Paige". Et je suis allé voir mon PREMIER BROADWAY de ma VIE!

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Les mots manquent pour décrire ce que ça fait quand on sort à 11 p.m. du  splendide théâtre Marquis. Le sourire béat, une impression de manque déjà présente, tant le spectacle était magnifique, beau, émouvant, extraordinaire. "Follies" a tout d'un grand show Broadway : des acteurs qui déchirrent grave (palme d'or personnelle à Jan Maxwell dans le rôle de Phyllis, qui livre une prestation globale époustouflante, même si la performance vocale de Bernadette Petter laisse sans voix (c'est le cas de le dire), et coup de coeur du jury (toujours composé de moi même uniquement) à Jayne Houdyshell, petite femme d'une bonne soixantaine d'année qui à elle seule dynamite le premier acte dont la seule critique pourra être ses longueures), des décors extraordinaires (surtout dans le deuxième acte), des musiques sublimes (bon, on parle quand même de Stephen Sondheim, oui oui, le même que Into The Woods :p !), et un lieu, le théâtre Marquis, des plus grandioses (et je commence à être à court de superlatifs! ;p) Seul bémol, à mon avis, l'histoire en elle même, qui  n'est pas assez riche, même si la fin est tout bonnement superbe. Le premier acte se traîne un peu. Mais que cela vaut le coup d'attendre le deuxième acte, et sa succession de numéros chorégraphiés dans les décors affriolants du "LoveLand", qui vous font dire :
"Ouaou, là, je suis vraiment à Braodway!"

Vous l'aurez deviné, j'ai passé une plutôt agréable soirée :) Et je suis rentré à pied (on était pourtant loin de l'hôtel!) sur Broadway, de nuit, dans l'ambiance prodigieusement sympatique de cette rue/ville la nuit!


Jour DEUX : Vendredi 7 octobre

http://two-ducks-in-montreal.cowblog.fr/images/DSCN1522.jpgLevé à 8h, j'avais plusieurs choses de prévu, de plus ou moins longue date. J'avais déjà prévu avant de partir, un City http://two-ducks-in-montreal.cowblog.fr/images/DSCN1533.jpgTour pour en 3heure voir les
panoramas et monuments spéciaux de NY : idéal quand tu es à NY pour travailler et que tu veux quand même visiter :) Départ à 9h, retour à 12h, et on a pu voir Rockfeller Center, Empire State Building et surtout ce qui m'a le plus marqué, Ground Zéro. Un arrêt de 15 minutes dans la chappelle Saint Paul à côté du site, qui pendant 9 mois a été le QG du Ministère des Attentats du 11 Septembre, et qui abrite une exposition très émouvante, très simple, très sensible, et qui te fait réfléchir à ces événements que mine de rien, tu as appris à la boulangerie quand tu avais 11 ans.
A midi, au coin de la 50th Street et de la 7th avenue, m'attendait... Sophie, une amie datant de la 4ème (eh oui!) qui est à NY pour 6 mois! Elle m'a fait découvrir le hall de Grand Station (et par la même occasion l'endroit auquel je viendrai faire ma demande en mariage ;) ) et son sous sol de restaurants. Les amis, je vous JURE que si Saint Lazare était aussi cool que ça, j'aurai adoré aller en prépa pendant deux ans... Découverte ensuite de Junior's, LE resto de burger de NY. L'occasion d'échanger quelques bonnes adresses (et oui, Sophie, absolument pas gourmande, tiens un petit guide "le New York gourmand", et m'a redirigé vers les meilleurs CupCakes de la ville :p). Puis nos chemins se sont séparés, pas longtemps, le temps pour moi d'entre dans le vif du sujet de mon voyage : la première répétition du show. Exit le centre ville, bienvenue l'Upper West Side, au troisième étage d'un bâtiment lugubre, pour arriver dans un immense studio full équipé de répétition, avec piano à queue et j'en passe. Et premier problème : Stephen m'informe qu'à la veille du show, on n'a pas de programme et que le théâtre nous cherche des noises en voulant faire certifier inifugés non seulement les décors (là on en avait pas, c'était simple) mais aussi les accessoires (du jamais vu). Bref, avec Andréane, la costumière, et Stephen, on téléphone, on court à droite à gauche, on fait le programme sur un PC QWERTY (sinon c'est pas drôle), pendant que les acteurs répètent. On dîne sur place, et finalement à 21h, on sort, et moi je rejoins... Sophie, bis, et son cheum, pour aller boire un verre dans le Lower East Side. Sur le passage, un magasin énorme dont j'ai oublié le nom, qui vend de TOUT en TOUTES QUANTITE en terme de nourriture. En plus celui là était spécialisé bière, j'ai retrouvé de la Pilsner Uquell, bière praguoise, ce qui est quand même énorme^^. Je passe devant le mur de coockies/donuts, qui est d'un banal... :p
Bref! On prend un verre, bien sympathique, et on en profite pour décider qu'ils viendront à Montréal début Novembre pour visiter :)

1h30 du matin, j'arrive à l'hôtel. Ouf, le lendemain, le rendez vous est à midi^^


Jour TROIS : Samedi 8 octobre

Levé à 10h, donc, brunch, et direction sans plus tarder : le théâtre TGB, LE théâtre Off-Broadway dans lequel on va jouer. Pour résumer rapidement la journée : j'ai courru.
Pour faire dans le détail : étant Stage Manager (bien que jamais formé pour cela, et que jamais considéré comme tel par l'ensemble du personnel, à part les acteurs, ce qui est extrêmement énervant) j'ai quand même couru partout pour régler tous les problèmes, gérer les acteurs, le stress, les tests sons, etc. Au final, un boulot harassant jamais reconnu, parfois même injustement remis en question par des personnes sans autorité en la matière, ma seule satisfaction étant d'imaginer ce qu'aurait été la journée sans moi :p (c'est vrai quoi, on te nomme Stage manager, t'a jamais fait ça de ta vie, on ne prend même pas 10 minutes pour t'expliquer ton job, et ensuite on te fait des remarques comme quoi t'aurai du faire ça ou ça, c'est parfois vexant)
Le soir, on a joué à 19h, grand succès, les acteurs contents, on décide de se séparer après et chacun vogue où bon lui semble : c'est tout naturellement qu'avec Andréane, on s'est retrouvé au DUNKIN DONUTS pour manger 7 Donuts pour le prix de 3 (mouahaha). Puis on est rentré chez nous, et voilà!


Jour QUATRE : Dimanche 9 octobre

Ce dimanche a été l'occasion de réaliser le rêve de tout joggeur qui se respecte : le jogging dans Centrale Park! Un cadre awsome, à droite, l'eau, la verdure, les promeneurs, à gauche, les buildings, dans le ciel bleu et à la lumière naissante du soleil. J'ai fait le tour!! J'ai un peu forcé (ça faisait un bail que j'avais pas courru :o )mais ça valait la peine! Une grosse heure de footing dans ce cadre paradisiaque!On ressent une plénitude absolue dans ces conditions. Rajoutez le fait que j'écoutais ma musique préférée de jogging, Octavarium de Dream Theatre, on ne pouvait rêver mieux!
 Puis un grosse douche, avant de filer sur notre lieu de la conférence de jeudi. Mais pourquoi donc? Et bien au même endroit il y a... Avenue Q qui se joue! on s'est pointés à 4 à l'entrée, une heure avant l'ouverture des portes, pour avoir des billets réduc de dernière minute. Résultat: la place A108 (soit milieu pile du premier rang) pour 26,50$ !! Et ensuite, après un passage "petit déjeuner plus consitant qu'avant le footing", direction le théâtre. Je ne re-rentrerai pas dans les détails, on a joué à 1h, sortis à 16h, et là, et là, et là... la deuxième partie paradisiaque de la journée allait commencer!
Avenue Q, c'est drôle. C'est mesquin. Ca tape sur tous les tabous de l'Amérique. C'est irrévérencieux. Mais ai-je déjà dit que c'était DROLE? J'ai JAMAIS autant RI que pendant ces 1h45 de spectacle. Les musiques sont extra, les acteurs géniaux, et les marionnettes très attachantes. Pour ceux qui ne connaissent pas, d'un part Avenue Q arrive en France en 2012, d'autre part pour vous situer, ce sont des chansons du type "It sucks to be me", "Everyone is a little bit racist" ou "The Internet is for porn". Et la magnifique "There's a fine, fine, line".
J'ai donc passé une très bonne soirée, terminés dans un bar irlandais tranquille avec la troupe (une partie! l'autre célébrait la mort de John Lennon à l'endroit où il a été assassiné^^).

Le lendemain, on est repartis, et voilààààààààà :)

En vrac, des petits trucs sur l'expérience :

-les donuts, ça gère
-les cupcakes, aussi
-n'essayez pas le Frapuccino Caramel Salé (car non, c'est n'est pas du Caramel au beurre salé comme nous, français, on s'y attendrait, c'est juste du Caramel et des grains de sel par dessus --> infect!)
-contentez vous du Frapuccino Caramel (une tuerie)
-l'ambiance de Broadway la nuit c'est à vivre une fois dans sa vie
-la publicité sur écran géant, ça gère :p
-j'ai mes 2 premiers PlayBill de ma vie :)

Bref. J'ai passé un bon séjour.


Jeudi 20 octobre 2011 à 22:18

Pour notre deuxième volet de votre nouvelle série préférée, nous vous présentons...

Roulement de tambour...

Le panneau qui ne sert à rien!

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Est-ce que quelqu'un a une idée de ce que ça peut vouloir dire? Pour vous remettre dans le contexte, ce panneau trône sur le bas côté d'un chemin forestier fréquenté par des vélos et des piétons. Donc quoi? "NE DEPASSEZ PAS 20KM/H" ? pour les vélos je peux comprendre mais pour les piétons?! (Oo' ) Vous avez déjà vu un piéton marcher à 20km/h vous? 

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