Two-Ducks-In-Montreal

Récit de voyage d'Antoine et Simon

Vendredi 9 décembre 2011 à 6:19

 Amis du soir, bonsoir, amis du jour bonjour, amis du midi bon appétit!


Aujourd’hui nous vous invitons à la découverte DU coin à connaître dans Montréal si vous voulez passer une excellente soirée en compagnie de vos amis, collègues, conquête, conquêtes, et j’en passe...
Pour vous mettre la puce à l’oreille, on va se la jouer charade!
Mon 1er est le diminutif sympathique utilisé pour désigner un lieu de sciences appliquées, où les expériences chimico-physiques ont lieu et où les blouses blanches cachent en dessous de leur fine fibre textile les mets gourmands les plus raffinés, sensuels, appétissants...... pardon...
Mon tout est un bar, que dis-je un bar, un comptoir à cocktails situé au 1351 rue Rachel Est au croisement Rachel Calixa-Lavallée, juste en face du Parc Lafontaine.
Vous avez trouvé?

Non... mais presque... enlevez juste la dernière lettre...

Oui voila c’est ça!
 


 

Bienvenue au LAB!


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Le LAB, endroit au mille délices et à la carte de cocktails majestueuse, endroit cosi, dans lequel cohabitent Jango Reihnart, Plastic Bertrand et du métal symphonique, au personnel charmant quoi que débordé, et très doués de leurs mains... L’occasion de découvrire le “Aime moi”, subtil mélange de purée de fraises, jus de lime et vodka Russian Standard, ou encore La P’tite Laine, union sacrée entre du wiskey Sortilège au sirop d’érable, du sirop d’érable infusé à la cardamone, et une brunoise de pomme...

Et le tout, avec une ambiance... de feu!



Attention toutefois, si vous désirez y allez tôt afin de profiter de la soirée, réservez votre table à l’avance, il est vrai que pour un bar c’est assez inhabituel, mais croyez-nous, si vous ne voulez pas attendre debout pendant une heure qu’une table se libère, faites la réservation!

Jeudi 20 octobre 2011 à 22:02

Situé en plein cœur de Montréal, le parc Mont-Royal offre un poumon vert supplémentaire à une ville déjà bien verte. D’une superficie de 29800m² et culminant à 235m (234 selon la pousse des arbres), le parc Mont-Royal est l’un voire le plus grand espace vert protégé du Québec. En son sein et comme son nom l’indique, la colline du Mont-Royal, nommée ainsi par Jacques Cartier lors de sa deuxième expédition au Canada en 1535 uniquement pour flatter l’ego de son roi François 1er, se dresse et nous offre différentes scènes qui nous ont enchantés le temps d’une journée.

En arrivant par Rachel, le premier monument qui nous a été donné de voir est celui érigé en l’honneur de Sir George-Etienne Cartier. Allez savoir ce que font ces deux bougres, je n’ai pas bien compris non plus.

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Puis, a commencé l’ascension. Un héros des temps modernes nous est apparu irradié de lumière. Finalement ce n’était que Simon.

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Le Lac aux Castors qui comme son nom l’indique fourmille de mouettes. En été, un cadre tout simplement idyllique. Je recommande à tout amoureux transi d’emmener sa chérie pour une détente allongés sur l’herbe à déguster ce genre de paysage.

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Depuis le point de vue du chalet du Mont-Royal, 300 ans d’industrialisation se contemplent.

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Autre monument important du Mont-Royal, sa croix crée en 1924 pour remercier Dieu d’avoir épargner Ville-Marie des inondations. Elle s’illumine la nuit de couleurs bien hippies parfois.

http://two-ducks-in-montreal.cowblog.fr/images/P1010413.jpg La fin de la visite s’est conclue par une perdition de notre groupe dans la forêt parce qu’on ne voulait pas utiliser les chemins balisés. Pour le coup, nous, on l’a bien été, mais finalement ce fut une des visites les plus marrantes que l’on est faite jusqu’à présent. http://two-ducks-in-montreal.cowblog.fr/images/P1010401.jpgUn coin-coin donc à conseiller pour tous les amoureux de la Nature… ou pour tous les amoureux tout court.

Vendredi 9 septembre 2011 à 20:08

Nous vous proposons ce soir un voyage initiatique dans la Belle Province… D’aucuns dirons, certes avec raison et sens de l’observation, qu’il paraît improbable, suicidaire, voir carrément grosse tête de proposer, après seulement deux mois ou une semaine (tout dépend le référentiel canard dans lequel vous vous placez) de vie québécoise, un aperçu initiatique du Canada.

Mais quid de la présomption d’innocence ? Je vous le demande ! Et si par la présente les deux auteurs vous jouaient un tour syntaxique, lexical voir pourquoi pas anthropologique ? Et si par exemple, La Belle Province était… un restaurant ? Je vous le donne dans le mille, vous avez raison ! Nous vous offrons donc les anneaux pour les rideaux, à accrocher à la tringle.

C’est donc un subtil voyage au cœur de ce snack anthologique que nous allons vous dévoiler…

L’établissement ne paye pas de mine, digne représentant de la génération 90210, un escalier rembardée en fer forgé, une double porte, et l’espace d’un diner nous sommes plongés dans un univers de protéines artificiels et d’acides gras insaturés, mais c’était tellement bon, calice !

Un coup d’œil fugace sur le panneau des menus et nous voilà en train de commander ce qui va être connu dans les années à venir comme le repas le plus extraordinairement goûtu et calorique de notre temps. Spécificités étranges mais agréables, un menu est constitué du plat principal, d’une portion aux dimensions gargantuesques de frites aux dimensions pantagruéliques, et un gobelet vide. Pourquoi vide me dira-t-on ? et bien tout simplement parce que la boisson est à volonté. Tu as soif ? tu te lèves et tu vas remplir ton gobelet comme un grand à cet imposant distributeur, temple du glucose et du colorant alimentaire.

La commande est passée, les plateaux s’envolent pour atterrir sur la table la plus proche du temple des boissons, et l’expérience peut enfin commencer. Pour vous (et pour nous par la même occasion) faciliter la compréhension de cette rencontre avec les trois zens types, un descriptif qui se voudra exhaustif en trois étapes vous est proposé afin d’expliquer en quoi ce diner était exceptionnel. Mais avant la preuve par trois, la preuve en image.

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-A gauche : le plat principal, généralement un sandwich. Pour l’occasion nous avons l’honneur de vous présenter en avant-première le sous marin. Prenez une demi-baguette que vous coupez dans la longueur, une tranche fine de bœuf, 3 belles lamelles de bacon, des oignons, des champignons, passez le tout sur le grill, rajouter autant de fromage que vous voulez et présentez le tout sur le pain grillé. Rajoutez de la salade, beaucoup de salade, énormément de salade ! Quelques demi-quartiers de tomates, une sauce vinaigrette magique qui se marie tant avec les légumes qu’avec les crudités, les condiments et la viande rouge, et saupoudrez généreusement d’herbes de provence. Servez chaud, dégustez goulument, savourez lentement… enfin si vous  arrivez jusqu’au bout, la taille de tous les plats sont multipliés par 2 par rapport à celle que vous pensez qu’ils font déjà.

-Au milieu : les frites ! Admirez la taille et la cuisson de ces épaisses baguettes de pommes de terre, plongées cruellement dans de l’huile bouillante. A-t-on jamais vu pareille énormité dans le monde culinaire du prêt-à-emporter ? Comble de la gourmandise, les sauces sont à volonté. Yummy ! comme disent nos compatriotes anglophones. Fait remarquable, la quantité que l’on nous sert est égale au double (voire plus pour les chanceux) de la contenance maximale de la barquette dans laquelle sont servies les frites. Les gentils employés de cette chaîne gastronomique (car c’est une chaîne, et oui ! ce genre de restaurant se reproduit !) ont tous une maîtrise en architecture alimentaire je pense car la façon qu’ils ont pour servir ce chef-d’œuvre comestible est tout simplement incroyable : la barquette dans une main, la ramasse-frite dans l’autre ; rotation du tronc, lancer main forte qui tient la ramasse-frite vers le puits en ébullition ; dans le même temps l’autre main qui tient la barquette se rapproche doucement, lever du bras fort et mise en place de la barquette à la verticale précise du point de chute des frites ; dans une rotation du poignet, l’employé modèle retourne les frites et tel un crocodile, ses deux bras tendus viennent se rencontrer dans une harmonie sans éclaboussure. Mais attention, la manœuvre n’est pas finie, et oui comme nous l’avons dit plus haut, la quantité de frite est bien trop importante pour la contenance de la barquette ! l’employé du mois est obligé de faire pression sur les deux pendants de la sculpture mangeable sinon c’est la chute ! puis il s’approche (l’employé) avec élégance et graisse pour la déposer (la barquette) tel un avion qui atterrit aéroport d’Orly dans notre humble plateau bleu, qui malgré toute sa prestance, est obligé de montrer sa déférence face à l’imposante montagne de féculents grillés.

-A droite : la main d’un fieffé voleur de frite !

-Derrière la main du fieffé voleur de frite : le gobelet vide à l’effigie d’une grande marque concurrente de soda saturé en C6H12O6. Comme les sauces, la collation aqueuse est à volonté. Attention elle n’est pas gratuite ! si vous avez l’intention de vous servir en liquide sans avoir commander le solide, il se peut que vous sortiez de ce resto avec des trucs en moins, des choses cassées, des bidules fissurés, des machins hachés, ou bien encore que vous n’en sortiez plus, du tout, jamais (hin ! hin ! hin !). Enfin bref, vous voici devant l’imposant distributeur et 8 choix s’offrent à vous : le soda au cola, le soda au cola pour ceux qui ont peur des effets du soda au cola, de la quinine liquide, de l’eau gazeuse avec de l’arôme de citron et un colorant alimentaire en sous-effectif, l’équivalent de notre thé froid à la pêche traditionnel, un dont nous ne nous souvenons ni du nom ni de la gueule (voyez comme il était intéressant celui-là) et enfin nos deux derniers (least but not last) : notre préféré, le Crush à l’orange, un mélange savant entre l’arôme presque naturelle de l’orange et la limonade ; et la boisson qui n’aurait jamais dû exister si le monde était parfait, le MUG, où comment des ingénieurs déjantés ont réussi, dans un même verre, à mixer le goût du médicament frelaté au parfum des magasins d’antiquité du 13ème arrondissement de Paris, le tout sur un arrière-goût de vieux relent d’encens au bois de santal. Et le plus étrange dans cette boisson n’est pas le fait qu’elle est été inventée, non, le plus étrange c’est qu’elle fasse partie d’un éventail de 8 choix préférés des consommateurs parmi la foultitude de boissons qui existent sur Terre. Rendez vous compte, cette boisson fait partie des 8 meilleures du Canada ! MAIS OU VA LE MONDE ?!?

Ainsi s’achève notre exposé sur les délices et les mets les plus raffinés qu’il nous ait été donné de goûter en ce bas-monde.

Nous vous souhaitons un agréable périple dans les méandres de votre imagination afin d’extraire de notre récit les moindres facétieuses saveurs qui ont délectés nos palais le temps d’une soirée.

En vous remerciant…

Simon et Antoine, vos deux serviteurs anatidés.

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