Il y a maintenant 7 jours, l'un des deux compères était à New York, pour répendre la bonne parole anatidée à Broadway. Voici un petit résumé de ces 5 jours (du 6 octobre au 10 octobre) de rêve!

En effet, je (Simon) vous en avait déjà parlé, je devais partir en voyage "d'affaire" avec mon boulot pour aller représenter le CETM lors d'un festival, le NYMF, New York Musical theatre Festival. Je vous ai fait chaque soir un petit résumé, et voici le résulat!

D'abord, petite remise en contexte : nous avons donc présenté, lors du NYMF, qui est autre que le plus grand festival de comédie musicale du monde (bizarrement, ça se passe à Broadway^^), en événement spécial, une version française du Great American Trailer Park Musical, intitulée Ma Femme Ma Blonde et Ma Roulotte. En gros, j'ai été régisseur général d'un show qui se monte Off-Broadway. Si on m'avait prédit ça en arrivant sur ce stage... ;)

Départ 6 a.m., dans deux vans de 7 places. Première difficultée : la douane. Evidemment, MON van s'est fait arrêter à cause... de moi, pardis, dont le passeport français à fait gentillement tiqué les autorités, au final je n'avais qu'un formulaire à remplir et 6 $ à payer. Après ça, LET'S GO TO NYC! Arrivés à 2 P.m., on investi l'hôtel, rustique mais tout à fait sympatique, et on a rendez vous à 4 P.m pour une conférence à laquelle mon boss participait.  Mais, mais, mais, avant, j'avais planifié autre chose... faire un détour par le Théâtre Marquis, sur Broadway, pour tenter d'acheter une place pour "Follies", un show Broadway, à 50% pour le soir même. Ma tête d'étudiant (et ma carte ISIC) ont eu raison de tout cela, j'ai dégotté une place, certes arrière de mezzanine, à 37$. QUand on sait que plein tarif ça ne commence que rarement au dessous de 90$, on dira que c'est une bonne affaire XD. Bref, on va à la conférence, on sort, on se balade quelques peu sur Time Square et dans son immence M&M's store (lieu où la décadence humaine, que l'on pouvait penser atteinte dans un Mac Do ou assimilé, resplendi de toutes sortes, car oui, médamezéméssieur, sur deux étages de 200m² vous ne trouvez QUE des produits de la franchise M&M's), on va manger chez Kash Kaval (restaurant de fromage) et à 7:30 p.m., un individu, en l'occurence moi, quitte la table en disant, d'un air négligé, "désolé, j'ai rendez vous avec Bernadette Petter, Jan Maxwell et Elaine Paige". Et je suis allé voir mon PREMIER BROADWAY de ma VIE!



Les mots manquent pour décrire ce que ça fait quand on sort à 11 p.m. du  splendide théâtre Marquis. Le sourire béat, une impression de manque déjà présente, tant le spectacle était magnifique, beau, émouvant, extraordinaire. "Follies" a tout d'un grand show Broadway : des acteurs qui déchirrent grave (palme d'or personnelle à Jan Maxwell dans le rôle de Phyllis, qui livre une prestation globale époustouflante, même si la performance vocale de Bernadette Petter laisse sans voix (c'est le cas de le dire), et coup de coeur du jury (toujours composé de moi même uniquement) à Jayne Houdyshell, petite femme d'une bonne soixantaine d'année qui à elle seule dynamite le premier acte dont la seule critique pourra être ses longueures), des décors extraordinaires (surtout dans le deuxième acte), des musiques sublimes (bon, on parle quand même de Stephen Sondheim, oui oui, le même que Into The Woods :p !), et un lieu, le théâtre Marquis, des plus grandioses (et je commence à être à court de superlatifs! ;p) Seul bémol, à mon avis, l'histoire en elle même, qui  n'est pas assez riche, même si la fin est tout bonnement superbe. Le premier acte se traîne un peu. Mais que cela vaut le coup d'attendre le deuxième acte, et sa succession de numéros chorégraphiés dans les décors affriolants du "LoveLand", qui vous font dire :
Vous l'aurez deviné, j'ai passé une plutôt agréable soirée :) Et je suis rentré à pied (on était pourtant loin de l'hôtel!) sur Broadway, de nuit, dans l'ambiance prodigieusement sympatique de cette rue/ville la nuit!


Levé à 8h, j'avais plusieurs choses de prévu, de plus ou moins longue date. J'avais déjà prévu avant de partir, un City Tour pour en 3heure voir les
panoramas et monuments spéciaux de NY : idéal quand tu es à NY pour travailler et que tu veux quand même visiter :) Départ à 9h, retour à 12h, et on a pu voir Rockfeller Center, Empire State Building et surtout ce qui m'a le plus marqué, Ground Zéro. Un arrêt de 15 minutes dans la chappelle Saint Paul à côté du site, qui pendant 9 mois a été le QG du Ministère des Attentats du 11 Septembre, et qui abrite une exposition très émouvante, très simple, très sensible, et qui te fait réfléchir à ces événements que mine de rien, tu as appris à la boulangerie quand tu avais 11 ans.
A midi, au coin de la 50th Street et de la 7th avenue, m'attendait... Sophie, une amie datant de la 4ème (eh oui!) qui est à NY pour 6 mois! Elle m'a fait découvrir le hall de Grand Station (et par la même occasion l'endroit auquel je viendrai faire ma demande en mariage ;) ) et son sous sol de restaurants. Les amis, je vous JURE que si Saint Lazare était aussi cool que ça, j'aurai adoré aller en prépa pendant deux ans... Découverte ensuite de Junior's, LE resto de burger de NY. L'occasion d'échanger quelques bonnes adresses (et oui, Sophie, absolument pas gourmande, tiens un petit guide "le New York gourmand", et m'a redirigé vers les meilleurs CupCakes de la ville :p). Puis nos chemins se sont séparés, pas longtemps, le temps pour moi d'entre dans le vif du sujet de mon voyage : la première répétition du show. Exit le centre ville, bienvenue l'Upper West Side, au troisième étage d'un bâtiment lugubre, pour arriver dans un immense studio full équipé de répétition, avec piano à queue et j'en passe. Et premier problème : Stephen m'informe qu'à la veille du show, on n'a pas de programme et que le théâtre nous cherche des noises en voulant faire certifier inifugés non seulement les décors (là on en avait pas, c'était simple) mais aussi les accessoires (du jamais vu). Bref, avec Andréane, la costumière, et Stephen, on téléphone, on court à droite à gauche, on fait le programme sur un PC QWERTY (sinon c'est pas drôle), pendant que les acteurs répètent. On dîne sur place, et finalement à 21h, on sort, et moi je rejoins... Sophie, bis, et son cheum, pour aller boire un verre dans le Lower East Side. Sur le passage, un magasin énorme dont j'ai oublié le nom, qui vend de TOUT en TOUTES QUANTITE en terme de nourriture. En plus celui là était spécialisé bière, j'ai retrouvé de la Pilsner Uquell, bière praguoise, ce qui est quand même énorme^^. Je passe devant le mur de coockies/donuts, qui est d'un banal... :p
Bref! On prend un verre, bien sympathique, et on en profite pour décider qu'ils viendront à Montréal début Novembre pour visiter :)

1h30 du matin, j'arrive à l'hôtel. Ouf, le lendemain, le rendez vous est à midi^^



Levé à 10h, donc, brunch, et direction sans plus tarder : le théâtre TGB, LE théâtre Off-Broadway dans lequel on va jouer. Pour résumer rapidement la journée : j'ai courru.
Pour faire dans le détail : étant Stage Manager (bien que jamais formé pour cela, et que jamais considéré comme tel par l'ensemble du personnel, à part les acteurs, ce qui est extrêmement énervant) j'ai quand même couru partout pour régler tous les problèmes, gérer les acteurs, le stress, les tests sons, etc. Au final, un boulot harassant jamais reconnu, parfois même injustement remis en question par des personnes sans autorité en la matière, ma seule satisfaction étant d'imaginer ce qu'aurait été la journée sans moi :p (c'est vrai quoi, on te nomme Stage manager, t'a jamais fait ça de ta vie, on ne prend même pas 10 minutes pour t'expliquer ton job, et ensuite on te fait des remarques comme quoi t'aurai du faire ça ou ça, c'est parfois vexant)
Le soir, on a joué à 19h, grand succès, les acteurs contents, on décide de se séparer après et chacun vogue où bon lui semble : c'est tout naturellement qu'avec Andréane, on s'est retrouvé au DUNKIN DONUTS pour manger 7 Donuts pour le prix de 3 (mouahaha). Puis on est rentré chez nous, et voilà!

Ce dimanche a été l'occasion de réaliser le rêve de tout joggeur qui se respecte : le jogging dans Centrale Park! Un cadre awsome, à droite, l'eau, la verdure, les promeneurs, à gauche, les buildings, dans le ciel bleu et à la lumière naissante du soleil. J'ai fait le tour!! J'ai un peu forcé (ça faisait un bail que j'avais pas courru :o )mais ça valait la peine! Une grosse heure de footing dans ce cadre paradisiaque!On ressent une plénitude absolue dans ces conditions. Rajoutez le fait que j'écoutais ma musique préférée de jogging, Octavarium de Dream Theatre, on ne pouvait rêver mieux!
 Puis un grosse douche, avant de filer sur notre lieu de la conférence de jeudi. Mais pourquoi donc? Et bien au même endroit il y a... Avenue Q qui se joue! on s'est pointés à 4 à l'entrée, une heure avant l'ouverture des portes, pour avoir des billets réduc de dernière minute. Résultat: la place A108 (soit milieu pile du premier rang) pour 26,50$ !! Et ensuite, après un passage "petit déjeuner plus consitant qu'avant le footing", direction le théâtre. Je ne re-rentrerai pas dans les détails, on a joué à 1h, sortis à 16h, et là, et là, et là... la deuxième partie paradisiaque de la journée allait commencer!
Avenue Q, c'est drôle. C'est mesquin. Ca tape sur tous les tabous de l'Amérique. C'est irrévérencieux. Mais ai-je déjà dit que c'était DROLE? J'ai JAMAIS autant RI que pendant ces 1h45 de spectacle. Les musiques sont extra, les acteurs géniaux, et les marionnettes très attachantes. Pour ceux qui ne connaissent pas, d'un part Avenue Q arrive en France en 2012, d'autre part pour vous situer, ce sont des chansons du type "It sucks to be me", "Everyone is a little bit racist" ou "The Internet is for porn". Et la magnifique "There's a fine, fine, line".
J'ai donc passé une très bonne soirée, terminés dans un bar irlandais tranquille avec la troupe (une partie! l'autre célébrait la mort de John Lennon à l'endroit où il a été assassiné^^).

Le lendemain, on est repartis, et voilààààààààà :)

En vrac, des petits trucs sur l'expérience :

-les donuts, ça gère
-les cupcakes, aussi
-n'essayez pas le Frapuccino Caramel Salé (car non, c'est n'est pas du Caramel au beurre salé comme nous, français, on s'y attendrait, c'est juste du Caramel et des grains de sel par dessus --> infect!)
-contentez vous du Frapuccino Caramel (une tuerie)
-l'ambiance de Broadway la nuit c'est à vivre une fois dans sa vie
-la publicité sur écran géant, ça gère :p
-j'ai mes 2 premiers PlayBill de ma vie :)

En arrivant par Rachel, le premier monument qui nous a été donné de voir est celui érigé en l’honneur de Sir George-Etienne Cartier. Allez savoir ce que font ces deux bougres, je n’ai pas bien compris non plus.

Puis, a commencé l’ascension. Un héros des temps modernes nous est apparu irradié de lumière. Finalement ce n’était que Simon.

Le Lac aux Castors qui comme son nom l’indique fourmille de mouettes. En été, un cadre tout simplement idyllique. Je recommande à tout amoureux transi d’emmener sa chérie pour une détente allongés sur l’herbe à déguster ce genre de paysage.

Depuis le point de vue du chalet du Mont-Royal, 300 ans d’industrialisation se contemplent.

Autre monument important du Mont-Royal, sa croix crée en 1924 pour remercier Dieu d’avoir épargner Ville-Marie des inondations. Elle s’illumine la nuit de couleurs bien hippies parfois.

Un canard voulait aller dans les bois mais le deuxième plus prudent et moins impétueux était réticent à l’idée d’user 12 de ses précieux dollars pour assister à Into the woods de James Lapine et Stephen Sondheim.

Merci Wikipedia!