Two-Ducks-In-Montreal

Récit de voyage d'Antoine et Simon

Mardi 11 octobre 2011 à 17:10

"We shall not cease from exploration, and the end of all our exploring will be to arrive where we started and know the place for the first time."
T S Eliot

A vrai dire, cette histoire, je n'y crois toujours pas. Et pourtant je devrais puisque je suis au première loge pour y assister. Mais quand même qui aurait cru que... de cette manière en plus! Mais franchement, s'il l'était pas déjà je jurerai que Simon est... non ça c'est méchant! Mais bon voilà quoi, les faits sont là...

Mmmh? Oh pardon vous étiez là! j'étais en train de me remémorer comment on avait atterri au 2393 rue Sheppard, et décidément cette histoire est invraisemblable. J'm'en va vous l'conter.

Vous savez tous déjà que Simon a débarqué aux pays de sirop d'érable pour un stage en tant qu'assistant de direction (ou un truc dans le genre) au CETM, le Centre de... de... un truc de théâtreux quoi! hum...! depuis juillet. Moi, je suis arrivé en septembre. Durant ces 2 mois, Simon lui n'a pas chômé (ce qui ne veut pas dire que moi j'ai rien fait de mon côté, enfin si j'ai pas forcément fait grand chose, mais bon voilà quoi, on s'égare n'est-ce pas?) Donc notre cher coupain canard a, pendant ce laps de temps, monté un festival d'été, une comédie musicale et fait quelques rencontres dont UNE qui nous sauveras la vie (ou en tout cas la rendra bien plus confortable) plus tard. Cette rencontre c'est un des acteurs de la troupe du Prince et le Pauvre, Simon Chaussé (que nous nommerons arbitrairement Tonton à partir de dorénavant) ou l'être humain le plus généreux et le plus adorable que Montréal est pu porté.
Ah! je vois que vous commencez à percuter mais ne venez pas gâcher mon bonheur. Je continue...
En attendant mon arrivée, Simon a rencontrer à maintes reprises des difficultés de logement, en gros c'était un CSDF (Canard Sans Domicile Fixe) et qui c'est qui qui lui propose de venir habiter chez lui en attendant l'autre caneton? TONTON! et oui mesdames et messieurs, SuperTonton vole à notre rescousse. Mais à cette époque (genre tu sais c'était y'a 3 siècles, ohlala je me vanne tout seul) Tonton avait un coloc, C. de son petit nom (C. pour coloc? mmh who knows) et donc Simon ne pouvait pas rester indéfiniment.
OMG quel récit trépident, de l'action, du suspens, mais qu'est-ce qui s'est passé? qu'advient-il de C.? On se calme et on continue...
Septembre arrive, apportant son lot de nouveautés et d'Antoine. La suite vous la connaissez, on a trouvé une solution de secours chez des amis le temps de trouver notre appartement, enfin avec le recul moi maintenant j'appelle ça des chambres (si je suis poli) ou des placard (si je le suis moins). La première semaine tout se passait bien. Simon et moi on avait pris nos marques, on a signé un bout de papier (littéralement) attestant qu'on prenait les 1 et demi (attention détail important) mais rien concernant le 4 et demi, on a payé pour 1 mois dans les chambres et advienne que pourra. Entretemps, on a gardé des contacts avec Tonton, il paraît qu'avec son coloc, ça se passait mal, des cris, des disputes, des la vaisselle cassée, un complot national et des agents secrets et piou piou, le laser et puis là vroummm la voiture avec tout pleins de gadgets bizarres! un super espion qui emballe toutes les nanas et un vieux monsieur qui donne des voitures avec des gadgets bizarres, et pour garder du mystère l'espion sin nom c'est un numéro et le vieux monsieur son nom à lui c'est un lettre (note pour moi même : conserver cette idée pour un projet de film je suis sûr que ça va marcher du tonnerre) enfin bref, qu'est-ce qu'on apprend? C. se casse, il déménage, débarasse le plancher, et laisse l'appartement à Tonton. Devinez la suite?! wha pas cool z'avez deviné trop facilement! Bah ouai, Tonton nous appelle et nous dit que y'a de la place chez lui et que si on veut on peut emménager avec lui. Nous, extatique, au comble du bonheur!

Pour mieux comprendre notre état d'esprit je vous invite à faire une petite séance de projection imaginative à distance. Imaginez vous dans une pièce aussi grande que votre chambre, avec un lit, une armoire, une table, une chaise, un frigo, un évier, un poêle, un micro-onde, et une salle de bain combo douche-évier-toilette, que vous payez 300$ le mois, le sol n'est pas propre, vous n'avez aucune vaisselle, pas d'internet, avec pour optique de passer dans un appartement certes plus grand, mais bien plus vide que ce que vous avez en ce moment, excentré dans Montréal, et que vous payerez 400$ . Vous avez l'image? vous l'avez la sensation de malaise et d'insalubrité? Ok! Maintenant, imaginez que l'on vous propose pour 300$ par mois, une chambre aussi grande que votre présent appartement, dans un appartement somptueux, avec chauffage, électricité, internet, eau chaude, toutes les fournitures incluses et fournies (lits, draps, couvertures, cuisine équipée, EQUIPEE, lave linge, sèche linge où t'as pas besoin de mettre des pièces dedans pour qu'il fonctionne), bien plus proche des commodités et du centre ville, avec en prime le coloc le plus sympa de l'univers (car il cuisine et bien en plus). En résumé, on est passé des restos du coeur (car oui, notre ancien loueur était tout de même très sympa) à la Tour d'Argent.

Juste un petit problème! Il nous fallait briser un contrat d'un mois au bout de 15 jours de location. D'un point de vue logique et pratique, notre départ n'était pas en soit une véritable tragédie pour notre ex-loueur, de plus qu'il avait des tonnes de demandes pour l'endroit où l'on créchait. En tout on avait payé 600$ pour 1 mois, au bout de 15 jours il suffisait donc de nous rendre 300$. Mais ça c'est dans le monde des bisounours où tout le monde il est beau et gentil. Dans la réalité, il y existe ce que l'on nomme le "loi" qui reste encore le meilleure moyen d'assurer la paix, mais qui parfois, souvent, nous em***** profondément. Je vous passe les discussions houleuses en anglais, au final pas de remboursement et on devait payer notre part de l'internet qu'il nous avait fourni. 
Je tiens tout de même à préciser que pour l'internet, c'était évidemment normal qu'on le paye, vu que c'est suite à notre demande qu'il s'est procuré le net. On s'en est sorti pour 330$ à payer pour la rupture de bail, on aurait pu faire mieux mais on aurait pu faire pire, en effet, en vue de notre possible move up dans le 4 et demi, notre ex-loueur avait acheté des matelas et des sommiers qu'il comptait nous faire payer : total des 2 lits : 600$ ... et mon poing tu l'as vu mon poing? Finalement, l'histoire des lits n'est jamais réapparu dans la discussion.
En conclusion, toute cette aventure a débuté chez Tonton, et se termine chez Tonton. Intéressant comme coup du sort, non?

L'histoire ne s'arrête pas là, mais encore une fois, ceci est une autre histoire!

Par izzy-minicrabe le Mercredi 12 octobre 2011 à 12:40
Je suis une warrior d'arrivé a comprendre 50% de ton texte mec.
Par twoducksinmontreal le Jeudi 13 octobre 2011 à 5:36
What's hard in my french speaking \(#^w^#)/ ?
 

Ajouter un commentaire









Commentaire :








Votre adresse IP sera enregistrée pour des raisons de sécurité.
 

La discussion continue ailleurs...

Pour faire un rétrolien sur cet article :
http://two-ducks-in-montreal.cowblog.fr/trackback/3143427

 

<< Page précédente | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | Page suivante >>

Créer un podcast