Two-Ducks-In-Montreal

Récit de voyage d'Antoine et Simon

Mardi 11 octobre 2011 à 16:15

 Amis canards, Amies canardes, je vous salue!

As you can see, internet est revenu dans nos vies! Nous vous faisons de plates excuses...
Juste le temps de me relever (certains comprendront, d'autres...non) pour vous expliquer les pourquoi du comment alors parce que :
Beaucoup d'évènements ce sont déroulés et après autant de temps nous ne savons même plus par quoi commencer. Une chose est certaine c'est que le retard sera rattrapé (d'une manière ou d'une autre) et que la régularité devrait de nouveau prendre part à la tenue de ce journal de bord.

Enfin bref, nous voici, frais et pimpants, installés pour de bon dans un appartement, que dis-je un appartement, un palace! mais là n'est point le propos (ou plutôt il l'est mais not for now), en colocation à 3 avec le sauveur de l'humanité (espace restreint à moi et Simon) et avec internet. D'autres détails succulents et croustillants s'ajoute à notre palmarès, mais pour faire court et résumer l'affaire : "on revient de très très loin"!

Plus de détails? mes chers compatriotes anatidés, tout vient à point à qui sait attendre, la suite au prochain épisode!

Coin!!

 

Vendredi 23 septembre 2011 à 0:04

Enfin du moins pas encore!

Par contre notre connection internet n'existe toujours pas, et notre loueur se la joue tergiverseur universel à cause d'un tout petit problème de logistique communicationnelle duu service après-vente d'un fournisseur d'accès internet qui a eu le malheur de vouloir se développer dématerialisé. 

En attendant qu'on s'accroche de nouveau sur la toile, notre patience va devoir se faire les dents sur le stockage de sujets d'articles futurs!

A tantôt toute la gang!

Dimanche 11 septembre 2011 à 6:08

 Hello dudes !

Quoi, quid, qu'est-ce? Le 24 juin? Le 24 juin n'est autre que la date de la fête nationale québécoise, celle de l'indépendance !

Aujourd'hui, njous fêtons, NOTRE indépendance! La victoire de l'acharnement devant les sceptiques, la victoire de la persévérance sur les B.A.T.A.R.D(s).


NOUS AVONS TROUVE NOTRE LOGEMENT !!!!

Nous avons donc officiellement (car on a payé caution et tout et tout), un logement. En mode progressif! Nous louons donc d'abord deux 1 + 1/2, soit en fait deux studios, côte à côte, spacieux quoique pas idéalement éclairés, mais on s'en fout, on ne va pas y passer notre vie. Car le deal c'est de récupérer la location d'un 4+1/2 situé au deuxième étage du même bâtiment, loué par la même personne (un très aimable asiatique anglophone) dès le début du mois d'Octobre. On payera un peu plus, mais on aura un espace cuisine salle à manger et un petit salon, pour pouvoir recevoir et profiter à fond de notre indépendance montréalaise. Bref, que du bonheur. Côté emplacement, on est assez loin à vol d'oiseau du centre ville, mais : 
-très proche de mon boulot (Simon)
-à 30 secondes du métro Pie IX, soit idéal pour Antoine
-à 10 minutes de métro du centre ville et de son animation donc, comme ils disent ici, C'est pô si Pire ^^

On s'y établit dans le courant de la semaine, et on pend la crémaillère début octobre quand on récupère le 4 1/2. Mais on l'a déjà fêté avec Marie aux 3 Brasseurs, une excellente brasserie qui nous a proposé une dégustation de bières locales extraordinaires (dont le classement s'établit ici : Blonde (juste awsome, avec un goût de raisin trop bon!) - Brune - Ambrée - 6 céréales - Blanche), associé à un cours de photogénisme pour Simon, par l'éminent professeur Antoine ! Photos à l'appui, mais demain ! Car c'est Marie qui les tiens en otage!!

Demain, on verra bien ce qu'on fait, on vous le dira demain soir!

Bye! 

Les ducking mélodies
 
 
 
 

Samedi 10 septembre 2011 à 6:58

Suite à un stupide pari trois fois raté,
 issu d'une pour le moins agréable soirée, 
Antoine, d'un Simon qui a énormément rit
reçu l'injonction de cet épique défi.

"Mon cher, vous avez pitoyablement perdu, 
Souffrez de ce défi comme il n'existe plus, 
Seul, ce soir, écrire l'article vous devrez
Augmenté de ces quelques contraintes - riez!

Un sonnet en alexandrins vous écrirez,
 Sur le thème de notre dernier magasinage 
Exercice auquel ici je me suis livré"



 
Voici le résultat de cet improbable défi :



 Archambault, mon amour

Archambault est un lieu pour tous les musiciens,
Une grande fortune il recèle en son sein.
Violons, pianos, guitares, il n’en manque pas un
De ces fols instruments qu’on voudrait faire sien.

Mais hélas, pour nous autres manants, plus d’espoir !
Des tréfonds de nos cœurs et de nos bourses vides
Naît et coule une larme le long de nos rides
Qui seuls nous laissent la langueur du désespoir.

Archambault, mon amour, je me meurs d’être là,
Hésitant entre lettres, notes et images !
Archambault, mon amour, tu as bien trop de choix.

Vendredi 9 septembre 2011 à 20:08

Nous vous proposons ce soir un voyage initiatique dans la Belle Province… D’aucuns dirons, certes avec raison et sens de l’observation, qu’il paraît improbable, suicidaire, voir carrément grosse tête de proposer, après seulement deux mois ou une semaine (tout dépend le référentiel canard dans lequel vous vous placez) de vie québécoise, un aperçu initiatique du Canada.

Mais quid de la présomption d’innocence ? Je vous le demande ! Et si par la présente les deux auteurs vous jouaient un tour syntaxique, lexical voir pourquoi pas anthropologique ? Et si par exemple, La Belle Province était… un restaurant ? Je vous le donne dans le mille, vous avez raison ! Nous vous offrons donc les anneaux pour les rideaux, à accrocher à la tringle.

C’est donc un subtil voyage au cœur de ce snack anthologique que nous allons vous dévoiler…

L’établissement ne paye pas de mine, digne représentant de la génération 90210, un escalier rembardée en fer forgé, une double porte, et l’espace d’un diner nous sommes plongés dans un univers de protéines artificiels et d’acides gras insaturés, mais c’était tellement bon, calice !

Un coup d’œil fugace sur le panneau des menus et nous voilà en train de commander ce qui va être connu dans les années à venir comme le repas le plus extraordinairement goûtu et calorique de notre temps. Spécificités étranges mais agréables, un menu est constitué du plat principal, d’une portion aux dimensions gargantuesques de frites aux dimensions pantagruéliques, et un gobelet vide. Pourquoi vide me dira-t-on ? et bien tout simplement parce que la boisson est à volonté. Tu as soif ? tu te lèves et tu vas remplir ton gobelet comme un grand à cet imposant distributeur, temple du glucose et du colorant alimentaire.

La commande est passée, les plateaux s’envolent pour atterrir sur la table la plus proche du temple des boissons, et l’expérience peut enfin commencer. Pour vous (et pour nous par la même occasion) faciliter la compréhension de cette rencontre avec les trois zens types, un descriptif qui se voudra exhaustif en trois étapes vous est proposé afin d’expliquer en quoi ce diner était exceptionnel. Mais avant la preuve par trois, la preuve en image.

http://two-ducks-in-montreal.cowblog.fr/images/IMG002-copie-1.jpg

-A gauche : le plat principal, généralement un sandwich. Pour l’occasion nous avons l’honneur de vous présenter en avant-première le sous marin. Prenez une demi-baguette que vous coupez dans la longueur, une tranche fine de bœuf, 3 belles lamelles de bacon, des oignons, des champignons, passez le tout sur le grill, rajouter autant de fromage que vous voulez et présentez le tout sur le pain grillé. Rajoutez de la salade, beaucoup de salade, énormément de salade ! Quelques demi-quartiers de tomates, une sauce vinaigrette magique qui se marie tant avec les légumes qu’avec les crudités, les condiments et la viande rouge, et saupoudrez généreusement d’herbes de provence. Servez chaud, dégustez goulument, savourez lentement… enfin si vous  arrivez jusqu’au bout, la taille de tous les plats sont multipliés par 2 par rapport à celle que vous pensez qu’ils font déjà.

-Au milieu : les frites ! Admirez la taille et la cuisson de ces épaisses baguettes de pommes de terre, plongées cruellement dans de l’huile bouillante. A-t-on jamais vu pareille énormité dans le monde culinaire du prêt-à-emporter ? Comble de la gourmandise, les sauces sont à volonté. Yummy ! comme disent nos compatriotes anglophones. Fait remarquable, la quantité que l’on nous sert est égale au double (voire plus pour les chanceux) de la contenance maximale de la barquette dans laquelle sont servies les frites. Les gentils employés de cette chaîne gastronomique (car c’est une chaîne, et oui ! ce genre de restaurant se reproduit !) ont tous une maîtrise en architecture alimentaire je pense car la façon qu’ils ont pour servir ce chef-d’œuvre comestible est tout simplement incroyable : la barquette dans une main, la ramasse-frite dans l’autre ; rotation du tronc, lancer main forte qui tient la ramasse-frite vers le puits en ébullition ; dans le même temps l’autre main qui tient la barquette se rapproche doucement, lever du bras fort et mise en place de la barquette à la verticale précise du point de chute des frites ; dans une rotation du poignet, l’employé modèle retourne les frites et tel un crocodile, ses deux bras tendus viennent se rencontrer dans une harmonie sans éclaboussure. Mais attention, la manœuvre n’est pas finie, et oui comme nous l’avons dit plus haut, la quantité de frite est bien trop importante pour la contenance de la barquette ! l’employé du mois est obligé de faire pression sur les deux pendants de la sculpture mangeable sinon c’est la chute ! puis il s’approche (l’employé) avec élégance et graisse pour la déposer (la barquette) tel un avion qui atterrit aéroport d’Orly dans notre humble plateau bleu, qui malgré toute sa prestance, est obligé de montrer sa déférence face à l’imposante montagne de féculents grillés.

-A droite : la main d’un fieffé voleur de frite !

-Derrière la main du fieffé voleur de frite : le gobelet vide à l’effigie d’une grande marque concurrente de soda saturé en C6H12O6. Comme les sauces, la collation aqueuse est à volonté. Attention elle n’est pas gratuite ! si vous avez l’intention de vous servir en liquide sans avoir commander le solide, il se peut que vous sortiez de ce resto avec des trucs en moins, des choses cassées, des bidules fissurés, des machins hachés, ou bien encore que vous n’en sortiez plus, du tout, jamais (hin ! hin ! hin !). Enfin bref, vous voici devant l’imposant distributeur et 8 choix s’offrent à vous : le soda au cola, le soda au cola pour ceux qui ont peur des effets du soda au cola, de la quinine liquide, de l’eau gazeuse avec de l’arôme de citron et un colorant alimentaire en sous-effectif, l’équivalent de notre thé froid à la pêche traditionnel, un dont nous ne nous souvenons ni du nom ni de la gueule (voyez comme il était intéressant celui-là) et enfin nos deux derniers (least but not last) : notre préféré, le Crush à l’orange, un mélange savant entre l’arôme presque naturelle de l’orange et la limonade ; et la boisson qui n’aurait jamais dû exister si le monde était parfait, le MUG, où comment des ingénieurs déjantés ont réussi, dans un même verre, à mixer le goût du médicament frelaté au parfum des magasins d’antiquité du 13ème arrondissement de Paris, le tout sur un arrière-goût de vieux relent d’encens au bois de santal. Et le plus étrange dans cette boisson n’est pas le fait qu’elle est été inventée, non, le plus étrange c’est qu’elle fasse partie d’un éventail de 8 choix préférés des consommateurs parmi la foultitude de boissons qui existent sur Terre. Rendez vous compte, cette boisson fait partie des 8 meilleures du Canada ! MAIS OU VA LE MONDE ?!?

Ainsi s’achève notre exposé sur les délices et les mets les plus raffinés qu’il nous ait été donné de goûter en ce bas-monde.

Nous vous souhaitons un agréable périple dans les méandres de votre imagination afin d’extraire de notre récit les moindres facétieuses saveurs qui ont délectés nos palais le temps d’une soirée.

En vous remerciant…

Simon et Antoine, vos deux serviteurs anatidés.

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